 |
La Cité d'Ar devait compter plus de cent mille cylindres, resplendissant tous des illuminations de la Fête des Plantations. Je ne doutais pas qu'Ar fût la plus grande ville de tous les pays connus de Gor. C'était une belle et magnifique cité, une digne monture pour le joyau de l'Empire, cet imposant joyau qui c'était montré si tentant pour son Ubar, le triomphant Marlenus. Et maintenant, làbas, quelque part dans merveilleux flamboiement de lumière, il y avait un humble morceau de pierre, la Pierre du Foyer de cette grande cité, et je devais m'en emparer.
Extrait de: Le Tarnier de Gor
|
 |
Près de l'arbre, il y avait un brasero plein de charbons incandescents. J'en sentais la chaleur à dix mètres de là. Les poignées de trois fers dépassaient du brasero.
À côté se tenait un homme nu jusqu'à la ceinture, portant d'épais gants de cuir : un des séides du marchand. C'était un homme grisonnant, assez corpulent, borgne, tout en sueur. Il me dévisagea sans grand intérêt en attendant que les fers chauffent.
Je regardai la cuisse de la jeune femme. Elle n'avait pas encore été marquée. Quand quelqu'un capture une femme pour son usage personnel, il ne la marque pas toujours, bien que cela se fasse couramment. En revanche, le trafiquant professionnel a l'habitude de marquer presque toujours ses biens, et c'est très rarement qu'une femme non marquée monte sur le billot de l'aire des ventes. Il faut faire une distinction entre la marque et le collier, bien que les deux soient une désignation d'esclavage. La raison d'être principale du collier est d'identifier le maître et sa cité. Le collier de telle ou elle femme peut être changé cent fois, mais la marque annonce à jamais sa condition. Normalement, la marque est cachée par la livrée d'esclave à jupe courte de Gor mais, évidemment, en cas de port de la camisk, elle est toujours nettement visible et rappelle à la jeune femme et aux autres sa situation.
La marque elle-même, dans le cas des femmes, est assez gracieuse ; c'est la lettre initiale du mot goréen pour "esclave", en écriture cursive. Pour marquer un homme, on utilise la même initiale, mais en majuscule.
Extrait de : Le Banni de Gor
|
 |
Une merveilleuse cascade de cheveux, aussi noirs que l'aile de mon tarn, se répandit derrière elle. Je vis une magnifique peau olivâtre, les farouches yeux verts et des traits qui étaient d'une beauté à couper le souffle.
Extrait de : Le Tarnier de Gor
|
 |
Je baissai la tête et poussai la lourde porte de bois qui fermait le débit de Kal-da. L'enseigne Kal-da en vente ici avait été repeinte en lettres brillantes. Il y avait aussi, grossièrement tracé en travers avec le doigt, le cri de ralliement de la rébellion - « Sa'ngFori ».
Je descendis les marches larges et basses qui menaient dans la salle. Cette fois, le débit était bondé. On voyait difficilement où mettre les pieds. L'atmosphère était tumultueuse et bruyante. On aurait pu se croire dans une taverne de Paga à Ko-ro-ba ou Ar, au lieu d'un simple débit de Kal-da à Tharna. Mes oreilles étaient assaillies par le tapage, le vacarme jovial d'hommes qui ne craignent pas de rire ou de parler fort.
La taverne était maintenant ornée d'une cinquantaine de lampes et les murs brillaient des couleurs des castes des hommes qui buvaient là. D'épais tapis avaient été placés sous les tables basses et étaient tachés en d'innombrables endroits par du Kal-da renversé.
Derrière le comptoir, le patron mince et chauve, le front luisant, son tablier noir maculé par les épices, les jus et le vin, s'affairait à remuer sa longue spatule dans un vaste chaudron de Kal-da pétillant pour le mélanger. Mon nez se plissa. Impossible de se méprendre sur l'odeur du Kal-da en préparation.
Près de trois ou quatre des tables basses à gauche du comptoir, un groupe de musiciens en sueur, assis gaiement jambes croisées sur le tapis, sortaient de leurs invraisemblables flûtes, instruments à cordes, tambours, disques et fils, les mélodies barbares de Gor, toujours mystérieuses, sauvages, enchanteresses - magnifiques. Je fus intrigué, car la Caste des Musiciens avait, comme la Caste des Poètes, été exilée de Tharna. À l'instar de celle des Poètes, la Caste des Musiciens était considérée par les graves masques de Tharna comme déplacée dans une cité de gens sérieux et tout à leur travail. La musique - comme le Paga et les poèmes - peuvent enflammer le cœur des hommes et, quand les cœurs des hommes sont enflammés, il n'est pas facile de savoir jusqu'où la flamme risque de se propager. Lorsque j'entrai dans la salle, les hommes se mirent debout en criant et brandirent leurs coupes dans un geste de salutation.
Presque à l'unisson, ils crièrent :
— Tal, Guerrier !
— Tal, Guerriers ! répliquai-je en levant le bras et leur donnant à tous le titre de ma Caste, car je savais que, dans leur cause commune, chacun était un Guerrier.
Extrait de : Le Banni de Gor
|
 |
— N'y a-t-il pas de taverne de Paga près d'ici, demandai-je, où je puisse me reposer?
— Il n'y a pas de taverne de Paga à Tharna, répliqua-t-il avec ce qui me parut un peu d'amusement.
— Où puis-je passer la nuit?
Extrait de: Le Banni de Gor
|
 |
— Pour ce que tu as fait, il est d'usage d'appeler un membre du Clan des Tortionnaires.
— Je me tuerai avant, s'écria Aphris en posant sur son coeur la pointe du quiva.
Extrait de: Les nomades de Gor
|
 |
— Je m'évaderai quand même, insista-t-elle.
— Mais pas cette nuit ! fit Kamchak en s'esclaffant.
Extrait de: Les Nomades de Gor
|
 |
— Je ne sais pas, répondis-je en souriant. Peut-être pourrais-tu devenir esclave de taverne ?
Extrait de: Le Tarnier de Gor
|
 |
Je me rappelais aussi les jeunes femmes de la dernière taverne, si toutefois il s'agissait bien d'une taverne, lascives dans leurs soieries de danse, Esclaves Plaisir élevées pour la passion comme des animaux. S'il y a des êtres nés esclaves et d'autres nés libres, ainsi que le soutenait Tarl l'Aîné, ces femmes étaient des esclaves nées. Il était impossible de les imaginer autrement que ce qu'elles étaient, mais elles aussi devaient se réveiller péniblement quelque part, des efforts pour se lever, avoir besoin de se laver. Je me rappelais, en particulier, une jeune au corps de panthère, sa chevelure noire en désordre sur des épaules brunes, les bracelets à ses chevilles, leur bruit dans l'alcôve fermée par des rideaux. L'idée que j'aurais aimé avoir celle-là pendant plus que l'heure pour laquelle j'avais payé me traversa l'esprit. Je la chassai de ma tête douloureuse, fis un effort infructueux pour éprouver un sentiment décent de honte et échouai. J'étais en train de boucler ma ceinture sur ma tunique quand Tarl l'Aîné entra dans la pièce.
Extrait de : Le Tarnier de Gor
|
 |
On attends de l'esclave goréenne qui danse de satisfaire la passion qu'elle suscite. (Extrait de Joueurs de Gor) |
 |
Sur Gor, la danse que j'étais censée effectuer, s'appelle, tout simplement, "la danse des esclaves". C'est sans doute parce que c’est une forme de danse qui a été pensée pour être exécutée uniquement par les esclaves. Je me suis souvenue que la femme, très belle, qui avait été mon professeur sur Terre m’avait une fois fait la remarque, "Nous sommes toutes des esclaves". Je pense que c'est vrai.
Extrait de : La danseuse de Gor.
|
 |
Je me suis retourné et porté mon attention à l'esclave se tortillant sur les carreaux devant nous. Elle effectuait une danse de besoin, d'un type qui n'est pas rare chez les femmes esclaves de Gor.
Extrait de : Le forban de Gor.
|
 |
La danse de l'esclave est mille fois plus sensuelle que celle d'une femme libre en raison de la signification incroyable que cela implique, la richesse supplémentaire qui est fournie, l'importance explosive de cette compréhension, que celle qui danse est en appartenance totale et en théorie vous pourriez en être le propriétaire.
Extrait de : La danseuse de Gor.
|
 |
Alyena bouge maintenant dans un tourbillon musical juste devant nous, elle se tortille sans défense, ses bracelets se heurtent à son paroxysme.
Extrait de : Les tribus de Gor.
|
Les esclaves sont en compétition pour recevoir l'attention des maîtres. Chacune s'efforce d'être meilleure que l'autre. La qualité de la vie d'une esclave est généralement en rapport direct avec sa capacité de plaire à son Maître.
Extrait de : La captive de Gor.
"Mina et Cara ont été capturés il y a déjà plusieurs jours», Tupita dit : "En effet, elles ne sont plus concernées par la période de récupération. Quiconque viendrait vers elles pourrait désormais les revendiquer." Pour être sûrs, elles sont restées, encore aujourd'hui, les esclaves de Ionicus, mais ce type de propriété unique est maintenant tel que, si le cas se pose, il devra céder à une nouvelle revendication. Ce point de droit Goréen est apparemment motivé par la considération que les esclaves ont toujours un Maître. Dans le cas de la mort d'un Maître on traite les esclaves comme tous les autres biens, c'est-à-dire elles appartiennent aux héritiers, ou, s'il n'y a pas d'héritiers à l’Etat."
Extrait de : La danseuse de Gor.
"La femme qui danse pour l'homme, et si lui trouve cela agréable et est heureux, est l'un des enseignements les plus profonds de toute la biologie humaine. D'autres sont quand elle s'agenouille devant lui, quand elle embrasse ses pieds, quand elle montre son obéissance, quand elle se sait vraiment assujetti à son fouet. "
Extrait de : Danseuses de Gor
"Nadu!" dit-il sèchement. Elle se retourna rapidement, face à lui, et tomba à genoux. Elle s'agenouilla sur ses talons, le dos droit, les mains sur ses cuisses, sa tête levée, ses genoux écartés. C'était la position de l'esclave de plaisir ".
Extrait de : Explorateurs de Gor
La Sa-eela est l'une des plus émouvantes, rythmiques et érotiques danses des esclaves de Gor. Elle fait partie généralement de ce genre de danses communément appelés les Danses de l’attrait, exécutés par les esclaves en manque d'amour. Le thème de ce type de danse est bien sûr la tentative de l’esclave d’attirer l'attention du maître.
Extraits de : Le spadassin de Gor
Il est bon pour les esclaves goréennes de s’entrainer à pousser les hommes à porter leur attention sur elles et à réagir à leurs danses. C'est cette façon d'apprendre qui plaît vraiment aux hommes. Au fond je pense que c’est finalement les hommes qui enseignent aux femmes à danser.
Extrait de : Les Assassins de Gor
Il existe de nombreux types de marques pour les esclaves sur Gor. Par ailleurs deux qui n'ont presque jamais été appliqués sur des esclaves, sont celles des trois lunes et le collier, et celui de la chaîne et la griffe. Le premier d'entre eux est fréquent dans certaines enclaves Goréennes sur la Planète Terre, qui servent de quartier général pour les agents des Prêtres-Rois, le second on peut le voir dans les repaires des agents Kurri sur la Planète terre; "la marque de la chaîne et de la griffe, signifie, Bien sûr, l'esclavage et la soumission envers l’écurie des gens de Kur."
Extrait de : Les Explorateurs de Gor
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire